Le porte-avions USS Nimitz, accompagné de deux croiseurs lance-missiles et d’un destroyer, « a achevé le 18 septembre une traversée du détroit d’Ormuz pour entrer dans le Golfe », a indiqué la 5e Flotte américaine dans un communiqué.
Le Nimitz, premier porte-avions américain à croiser dans la région depuis décembre 2019, participera aux opérations de la coalition antijihadiste au Moyen-Orient, a précisé la 5e Flotte.
« La présence d’un porte-avions, force éminemment flexible, démontre la capacité de l’US Navy à voler, naviguer et opérer partout où les lois internationales le permettent pour apporter son soutien aux opérations » de la coalition, a déclaré le vice-amiral Samuel Paparo, commandant de la 5e Flotte.
Les Etats-Unis ont prévu de rétablir, seuls et contre tous, des sanctions internationales contre Téhéran levées en 2015 en contrepartie de l’engagement iranien à ne pas se doter de l’arme atomique.
Il s’agit notamment d’un embargo sur les armes conventionnelles qui expire en octobre et que Washington a échoué à prolonger au sein du Conseil de sécurité.
La quasi-totalité des autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies dénie aux Etats-Unis le droit d’utiliser ce mécanisme dit « snapback », au motif qu’ils se sont retirés en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien qui l’a instauré. Mais le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a assuré que Washington ferait « tout le nécessaire pour faire en sorte que ces sanctions soient appliquées et respectées ».