Il s’agit du caporal-chef Stéphane Duval, 32 ans. Il est le 6ème militaire tué au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays le 11 janvier. Deux autres soldats ont été « grièvement blessés » dans la même explosion mais « leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés », selon la Défense.
Les faits sont survenus « dans le cadre des nombreuses opérations de sécurisation pilotées par l’armée française et qui ont pour objectif d’affaiblir les groupes terroristes en les poursuivant sans relâche et en détruisant toute leur logistique », indique le ministère de la Défense dans un communiqué.
Le soldat a trouvé la mort entre Tin Zaouaten et Boughessa, deux localités très proches de la frontière avec l’Algérie, lorsque le véhicule léger dans lequel il circulait a sauté sur un engin explosif. Les deux soldats blessés à ses côtés ont été évacués immédiatement par hélicoptère vers Tessalit.
« Aucun terroriste n’a été détecté sur la zone » après l’explosion, a précisé à l’AFP le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard.
François Hollande adresse à la famille et aux proches du soldat tué « ses plus sincères condoléances et leur témoigne le respect de toute la Nation », indique le service de presse de l’Elysée.
Il « salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali aux cotés des forces maliennes et africaines. Il leur exprime sa totale confiance pour mener à bien l’ultime phase de leur mission », ajoute le service de presse.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui adresse également ses condoléances à la famille, aux proches et aux compagnons d’armes de la victime, rappelle en outre « toute la détermination de la France à poursuivre sa mission pour éradiquer les groupes terroristes du Mali et assurer la sécurité des populations ».