« La moitié des postes sont concernés », a déclaré à l’AFP le secrétaire du comité d’entreprise Abdelkrim Ahil (CGT), précisant que les chantiers de Lanester employaient actuellement 97 salariés.
Ce projet doit faire l’objet d’une réunion du CE lundi, a-t-il précisé.
« L’objectif de ce projet, c’est d’étouffer le chantier, de ne garder que la partie coques métalliques, c’est-à-dire les soudeurs et les charpentiers », a-t-il dénoncé.
« Pour tout ce qui est armement, les tuyauteurs, les serruriers, la maintenance et tous les autres, ce sera le licenciement ou un reclassement à Saint-Nazaire » (Loire-Atlantique), l’autre site, beaucoup plus gros, de STX France, a ajouté le syndicaliste.
La direction de STX se refusait mardi à tout commentaire sur ces informations.
Laurent Castaing, directeur général du groupe de construction navale, filiale à 66% du Sud-Coréen STX et à 33% de l’Etat français, s’est rendu dans la matinée à Lanester, où il a été accueilli par un débrayage des salariés, a indiqué M. Ahil.
Spécialisé dans les navires monocoques rapides ainsi que dans les patrouilleurs de surveillance côtière, navires spéciaux et navires à passagers, le chantier de Lanester « conçoit et fabrique des navires de haute technologie en acier ou en aluminium de 30 à 120 mètres de long », selon le site internet de l’entreprise.
bar/am/LyS
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