La coque du pétrolier Varzuga, un navire de 160 mètres de long, était remorquée « à vitesse adaptée » dans cette zone à l’abri par l’Abeille Liberté, où le convoi évoluait en fonction de la météo, selon la même source.
Le remorqueur affrété par la Marine nationale française est allé chercher la coque du pétrolier à 40 nautiques (75 km environ) au large de Cherbourg mardi matin alors que celle-ci était à la dérive depuis lundi soir après une rupture avec son remorqueur d’origine le Christos XXIV, selon la préfecture maritime.
La coque représentait alors un « danger à la navigation (…) dans une zone où transite près de 25% du trafic commercial mondial », précisent les autorités maritimes françaises.
Le convoi attend que l’armateur du pétrolier envoie un remorqueur afin que la coque puisse reprendre sa route vers la Méditerranée, selon la même source. La préfecture ne savait pas mercredi matin s’il s’agirait du Christos XXIV ou d’un autre remorqueur.
La durée des opérations dépendra également de la météo.