Des policiers du comté de Montgomery dans le Maryland ont annoncé en début d’après-midi avoir reçu une demande d’assistance de l’hôpital militaire Walter Reed à Bethesda, dans la banlieue nord-ouest de la capitale américaine, signalant la présence d’une personne armée.
Toutes les issues ont été fermées et des messages d’alerte ont été transmis à tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur, notamment l’élu démocrate Dutch Ruppersberger qui a annoncé sur Twitter être « en sécurité dans une salle de conférence avec 40 autres personnes ».
Mais très rapidement, des informations contradictoires ont circulé, une porte-parole du Pentagone annonçant qu’il s’agissait en fait d’un « exercice ».
Questionnée sur cet exercice militaire dont la direction de l’hôpital et les services de sécurité locaux n’avaient pas été prévenus, l’US Navy, qui gère l’hôpital Walter Reed, a expliqué plus tard qu’il ne s’agissait en fait que d’une fausse manoeuvre lors de la préparation d’un futur exercice.
L’incident est dû à « une erreur d’utilisation d’un système d’alarme », a indiqué la marine américaine dans un communiqué. « En préparant un exercice à venir, le système d’alarme a été accidentellement activé sans les mots +exercice+ ou +entraînement+ », provoquant la réponse des services de sécurité.
Cet incident intervient une semaine après la mort de trois personnes abattues au cours d’une fusillade survenue près d’un hôpital de Chicago.
En juin 2016, une « erreur de communication » concernant la présence présumée d’un tireur avait conduit à un bref confinement de la base aérienne américaine d’Andrews, située près de Washington, d’où décolle l’Air Force One, l’avion du président des Etats-Unis.
Un exercice « inopiné » avec un « tireur » était prévu en fin de matinée ce jour-là, mais des informations sur un tireur bien réel au centre médical de la base aérienne avaient conduit à une erreur de communication avant que l’exercice ne puisse commencer.