Aux termes des dernières mesures prises par les Etats-Unis la semaine dernière, les entreprises américaines ont théoriquement jusqu’au 26 septembre pour mettre un terme à leurs activités dans cette région stratégique et potentiellement riche en hydrocarbures.
Exxon avait toutefois demandé aux autorités américaines un délai supplémentaire pour fermer le puits d’exploration « University-1 » qu’elle exploitait depuis cet été avec l’entreprise russe Rosneft dans la mer de Kara, au nord de la Sibérie.
« Le département du Trésor américain, reconnaissant la complexité de University-1 ainsi que le caractère sensible de l’environnement dans la mer de Kara, a accordé une autorisation à ExxonMobil (…) pour permettre le démantèlement sécurisé et responsable » du projet, s’est félicité le groupe dans un communiqué.
Selon ExxonMobil, ce délai supplémentaire permettra de garantir « la sécurité » des personnes travaillant sur cette installation et de neutraliser d’éventuels « risques » pour l’environnement.
Le groupe ne précise si une nouvelle échéance a été fixée par les autorités américaines. « Le démantèlement sera mené de manière aussi (…) rapide que possible », indique-t-il simplement.
Contacté par l’AFP, ExxonMobil n’avait pas apporté de précisions supplémentaires dans l’immédiat.
Le dernier round de sanctions américaines a notamment ciblé le secteur énergétique russe et son implantation dans l’Arctique.
Les Etats-Unis ont ainsi interdit la vente à cinq sociétés russes –dont les géants Gazprom, Lukoil et Rosneft– de biens, de services et de technologies destinées à des forages dans cette région stratégique.
La mer de Kara pourrait abriter jusqu’à 100 milliards de barils de pétrole, selon le patron de Rosneft Igor Setchine, mais la Russie a besoin des technologies occidentales pour pouvoir exploiter ces gisements.
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