Pour la saison qui dure six mois et commence le 1er juin, la NOAA estime à 70% la probabilité de voir de 13 à 20 tempêtes avec des vents d’au moins 62 kmh, dont entre sept et 11 pourraient atteindre au moins 119 kmh, y compris de trois à six ouragans de grande puissance entrant dans les catégories 3, 4 ou 5 avec des vents au minimum de 178 kmh.
Ces chiffres sont largement au-dessus de la moyenne saisonnière de 12 tempêtes tropicales, de six ouragans et de trois ouragans de forte puissance, précise la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).
« Cette année, les conditions océaniques et atmosphériques dans le bassin Atlantique devraient produire un plus grand nombre d’ouragans qui seront aussi plus puissants », a indiqué Gerry Bell, le principal prévisionniste du centre de prévision climatique de la NOAA.
Il a cité trois facteurs, dont la persistance de vents puissants d’Afrique de l’Ouest responsables de l’intensité de la saison des ouragans dans l’Atlantique depuis 1995.
La température plus élevée que la moyenne de l’eau dans la région tropicale de l’Atlantique et dans la mer des Caraïbes alimente également la formation de tempêtes tropicales et d’ouragans.
Enfin, le courant marin chaud El Nino ne devrait pas se manifester cette année et empêcher la formation d’ouragans.
« Avec les dévastations de Sandy à la fin 2012 encore présentes dans nos mémoires et une autre saison des ouragans qui s’annonce active, la NOAA s’engage à produire des prévisions permettant de sauver des vies face à ces phénomènes dévastateurs », a assuré Kathryn Sullivan, directrice par interim de la NOAA.
La NOAA souligne également que ces projections ne permettent pas de dire combien de ces tempêtes toucheront terre.