Les manifestants ont été bloqués à une centaine de mètres de l’ambassade de Chine par des forces de sécurité. Aucune arrestation n’a été faite, selon certains d’entre eux.
« Paracels, Vietnam », « Spratleys, Vietnam », ont notamment crié les participants en agitant des banderoles dénonçant les « violations » de la souveraineté vietnamienne, selon un journaliste de l’AFP.
Le Vietnam et la Chine se disputent la souveraineté des archipels des Paracels et des Spratleys, dont les fonds sont censés être riches en hydrocarbures et qui sont situés dans une zone stratégique pour la navigation internationale.
La première manifestation dimanche dernier avait été organisée alors que la China National Offshore Oil Corporation avait lancé fin juin un appel d’offre international sur neuf blocs pétroliers, situés dans la région disputée.
Peu avant, l’Assemblée nationale vietnamienne avait adopté une loi qui englobe formellement les Spratleys et Paracels au sein du territoire du Vietnam.
Hanoï s’était par ailleurs opposé fin juin à la décision chinoise de rehausser le statut administratif des deux archipels, qui forment désormais une entité de rang préfectoral appelée « municipalité de Sansha », et non plus un simple district.
Onze rassemblements semblables avaient eu lieu en 2011. Le Vietnam avait d’abord laissé faire, avant de les réprimer pour ménager son voisin. Manifester est une activité risquée dans le pays communiste, où plusieurs personnes ont été arrêtées ces dernières années après avoir participé à des rassemblements.