Virus : l’allemand Thyssenkrupp à nouveau dans le rouge au 3T

Le groupe a connu entre avril et juin une perte nette part du groupe de 678 millions d’euros, et une perte opérationnelle ajustée (EBIT) de 415 millions d’euros.

« A cause de la fermeture temporaire des usines, la production s’est pratiquement arrêtée dans de nombreuses régions du monde », a expliqué le groupe dans un communiqué.

Thyssenkrupp a fait malgré tout mieux qu’au deuxième trimestre, lors duquel il avait perdu 948 millions d’euros et dû solliciter un prêt d’urgence de 1 milliard d’euros auprès du gouvernement allemand.

Sa division automobile a particulièrement dévissé, avec une perte opérationnelle ajustée (EBIT) de 129 millions d’euros, victime du plongeon de cette industrie pendant les mois de confinement.

La partie acier, activité historique de Thyssenkrupp, est également en difficulté, avec un EBIT ajusté de -334 millions d’euros.

Déjà fragilisée par la crise mondiale de l’acier, cette division a été laminée par la chute de la production industrielle mondiale, liée à la pandémie.

Le conglomérat avait déjà indiqué en mai être à la recherche d’un partenaire en vue d’une possible fusion de cette branche devenue coûteuse, dans le cadre d’un vaste plan de réorganisation.

Ce plan prévoit aussi la recherche d’un partenaire pour la filiale « Marine system », de chantiers navals, qui réalise au troisième trimestre un bénéfice opérationnel de 4 millions d’euros.

Pour 2020, malgré la pandémie, le groupe s’attend à un « résultat net positif », grâce à la vente de sa lucrative activité ascenseurs pour 17,2 milliards d’euros.

Cette vente, annoncée en mars, a été officiellement conclue fin juillet. Destinée à renflouer les caisses du conglomérat, elle devrait avoir un effet dès le quatrième trimestre décalé de l’entreprise.

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