Vendredi, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 basé à Lann Bihoué (Morbihan) a quadrillé une zone de recherches dans le sud-ouest des Açores, sans résultat. « Les marins n’ont observé que quelques débris de pêche sans lien avec le Grain de Soleil », a expliqué à l’AFP l’enseigne de vaisseau Yann Bouvart, officier de communication adjoint de la préfecture maritime de l’Atlantique.
L’avion n’a pas volé samedi mais un nouveau survol dimanche est « probable », a précisé le porte-parole de la préfecture maritime.
Le PC de crise mis en place par les proches des trois marins du Grain de Soleil était en contact samedi avec 7 bateaux qui ont quadrillé des zones de recherche. « Il s’agit de navires de commerce, ou de voiliers » a indiqué à l’AFP un membre de cette cellule installée au club nautique de Locmiquelic, près de Lorient. Ces recherches étaient restées vaines samedi soir.
Cinq marins envoyés par cette cellule de crise sont arrivés aux Açores jeudi avec l’intention d’affréter des bateaux pour se rendre sur zone.
« Les recherches aériennes sont très éprouvantes pour les équipages », a précisé l’enseigne de vaisseau Yann Bouvart. « La zone se trouve à trois heures de vol des Açores, l’avion vole à 30 mètres au-dessus de l’eau, avec 3 hommes dans des bulles qui scrutent la mer ». La zone quadrillée correspond environ à la superficie de la Bretagne.
Le Grain de Soleil, qui revenait des Antilles et naviguait vers Lorient, a déclenché sa balise de détresse le 24 avril à 1.000 km au sud-ouest des Açores, alors que les conditions météo étaient très mauvaises. Les recherches coordonnées par les Portugais ont pris fin le samedi 27 avril, mais jeudi le chef d’Etat-Major de la Marine avait ordonné « une ultime mission de recherche des naufragés » et l’avion de reconnaissance maritime avait rejoint un aéroport des Açores.