Le bénéfice net a été divisé par 2,6, à 41 millions d’euros, plombé par un recul du chiffre d’affaires de 3%, à 1,2 milliard d’euros, des éléments financiers négatifs et des dépréciations pour restructuration.
« La baisse du nombre de nouvelles centrales électriques et l’intense concurrence sur les marchés de l’énergie ont pesé sur nos performances opérationnelles », a expliqué le directeur général Jaakko Eskola.
Wärtsilä, qui employait 18.430 personnes au 30 juin, a lancé en juillet 2015 et en avril 2016 deux programmes de retructuration devant entraîner la suppression de 1.150 emplois au total, pour une économie annuelle escomptée de 90 millions d’euros.
Ces mesures devraient lui coûter entre 75 et 80 millions d’euros, a-t-il précisé mercredi.
Au cours du trimestre sous revue, les nouvelles commandes ont augmenté de 3%, à 1,2 milliard d’euros avec de fortes disparités entre les trois grandes activités du groupe.
Sa division Services dont le chiffre d’affaires a stagné à 542 millions d’euros en raison de la déprime du secteur offshore, a vu ses nouvelles commandes décliner de 9%, à 527 millions.
Sa division Marine Solutions a enregistré un bond de 23% de ses ventes en valeur, à 433 millions, grâce à la construction de ferries et de navires de croisière qui a compensé la baisse du marché des cargos, gaziers et installations offshore, marqué par des faibles volumes de fret, la crise des cours des hydrocarbures et une surcapacité structurelle. Les nouvelles commandes ont toutefois reculé de 8%, à 362 millions d’euros.
Les ventes de la division Energy Solutions ont elles chuté de 33%, à 220 millions d’euros, alors que les nouvelles commandes ont bondi de 62%, à 304 millions, en raison de la demande croissante dans les pays émergents.
Wärtsilä table sur une progression de ses ventes comprise entre 0 et 5% en 2016, et une hausse de son bénéfice opérationnel, à périmètre comparable, située autour de 12,5%.
gab/pb
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