La réunion qui aura pour ordre du jour le programme nucléaire nord-coréen se tiendra mardi à Vancouver, à l’initiative du Canada et des Etats-Unis. A cette occasion, le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson va soumettre des « mécanismes pratiques » à ses alliés, a assuré Brian Hook, un directeur du département d’Etat.
« Nous allons discuter interdiction maritime », a-t-il précisé, ce qui laisse entendre que Washington étudie la possibilité d’implanter un embargo naval pour appuyer des sanctions déjà draconiennes imposées par les Nations unies.
Si cette éventuelle interdiction permettrait de « perturber les ressources » du Nord, il ne s’agit toutefois que d’une option parmi d’autres et les alliés des Etats-Unis seront consultés à Vancouver, a tempéré le responsable, conscient des réserves que pourraient émettre certains pays par crainte d’un regain de tension, au moment où Pyongyang vient d’entrer dans des discussions bilatérales avec son voisin du Sud.
La Chine et la Russie, qui ne sont pas invitées, seront les grands absents de ces discussions alors que leur influence dans ce dossier est capitale, surtout pour Pékin sur lequel le président Donald Trump a longtemps parié pour régler le conflit avec Pyongyang.
« La Chine travaille avec nous », a tenu à rappeler Brian Hook, assurant que les deux puissances absentes seront tenues informées des discussions. « Ceci n’est pas une alternative à tout ce qu’on fait. Cette réunion va améliorer et renforcer tous nos efforts en cours. »