L’incident s’est produit dimanche à Bab al-Mandeb, détroit qui sépare le Yémen de la Corne de l’Afrique, a précisé l’agence qui relève des Nations unies.
L’embarcation, transportant environ 90 migrants, dont 60 femmes, faisait route vers le Yémen depuis Djibouti, lorsque le naufrage s’est produit, a ajouté l’OIM, dans un communiqué.
Au total, 26 survivants ont été repêchés par les garde-côtes yéménites, a poursuivi l’organisation, imputant l’accident à une panne moteur dans une mer agitée.
L’agence Saba, relevant du gouvernement yéménite, avait donné le chiffre de 26 survivants secourus par les garde-côtes.
« Cette tragédie met en évidence le besoin urgent d’une coopération mondiale pour établir des voies de migration plus sûres », a déclaré dans le communiqué Matt Huber, chef de mission par intérim de l’IOM-Yémen.
Ce genre d’accident est fréquent au large du Yémen, pays en guerre mais qui continue d’attirer des migrants africains qui cherchent à traverser le pays pour entrer en Arabie saoudite et au delà dans les riches pays arabes du Golfe.
Cette route est périlleuse et provoque à son tour de nombreux décès parmi ces migrants.
Selon l’OIM, sur les 867 décès enregistrés en 2022 parmi les migrants au Yémen au moins 795 se sont produits sur la route entre le Yémen et l’Arabie saoudite.