Les affirmations américaines « sont sans fondement », a déclaré un responsable militaire allié aux Houthis, cité par l’agence rebelle Saba.
« L’armée (alliée aux rebelles) et les Comités populaires (milices) n’ont rien à voir avec cette action », a ajouté ce responsable.
Les Etats-Unis ont bombardé mercredi trois sites radars dans des zones contrôlées par les rebelles Houthis au Yémen, suite à des attaques par missiles contre des bateaux de guerre américains dimanche et mercredi, a indiqué le Pentagone mercredi.
Lors des incidents de dimanche et mercredi, les missiles ont été tirés depuis un territoire contrôlé par les Houthis, a indiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.
Les Etats-Unis n’étaient jusqu’à maintenant pas intervenus militairement contre les Houthis, qui ont pris le contrôle à partir de l’été 2014 de la capitale Sanaa et d’autres régions du pays, forçant le gouvernement yéménite à s’exiler.
Pour regagner le terrain perdu, les forces loyalistes sont aidées depuis mars 2015 par la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite voisine.
Les Etats-Unis s’étaient bornés jusqu’alors à apporter un soutien logistique à cette coalition, lui fournissant du renseignement et ravitaillant en vol les avions allant bombarder le Yémen.
« De telles allégations visent à créer de fausses justifications pour accroître les attaques et se couvrir pour les crimes continus perpétrés par l’agression (la coalition arabe, ndlr) contre le peuple yéménite », a encore dit le responsable proche des rebelles.