La veille, il avait dévissé de 8,67% après que Paris eut menacé de mettre en oeuvre une telle nationalisation.
« C’est une opportunité perdue pour Fincantieri et pour l’industrie navale européenne », a déclaré à l’AFP un analyste italien préférant rester anonyme. Mais « Fincantieri allait bien avant. Une telle combinaison lui aurait été favorable, mais Fincantieri peut absolument rester seul », a-t-il ajouté.
Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a néanmoins précisé qu’il se rendrait mardi à Rome pour « reprendre » les négociations.
« L’acquisition du groupe français STX par le groupe italien Fincantieri est stratégique pour le futur et le développement de l’ensemble du secteur des chantiers navals italiens », a affirmé de son côté Giovanna Ferrara, la présidente d’Unimpresa, l’association des micro, petites et moyennes entreprises italiennes.
« Nous espérons que les difficultés surgies ces derniers jours, avec des divisions politiques capables de menacer l’issue de l’opération, seront rapidement applanies », a-t-elle souligné dans un communiqué.
« Avec l’acquisition de STX, le chiffre d’affaires de Fincantieri doit croître de plusieurs dizaines de milliards d’euros l’année, avec des effets positifs qui se propageront à l’ensemble du secteur naval et aux sous-traitants en particulier. On estime que le chiffre d’affaires (de Fincantieri et STX combiné) pourrait arriver à 40 milliards d’euros », a encore noté Mme Ferrara.
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