A 10H09 (08H09 GMT), la valeur abandonnait 11,22% à 1,74 euros, dans un marché à l’équilibre (-0,07%).
La perte nette du groupe, actuellement en redressement judiciaire, a atteint 44,4 millions d’euros lors du premier semestre 2013-2014 de son exercice décalé, contre une perte de 15,7 millions sur la même période un an plus tôt.
Surtout, Rodriguez Group a reconnu qu’il existait « une incertitude significative faisant peser un doute sur la continuité d’exploitation » de l’entreprise.
« Le rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle, précise que ces derniers ne sont pas en mesure de se prononcer sur la conformité des comptes semestriels consolidés condensés avec le référentiel IFRS, compte tenu qu’aucun élément définitif ne permet de prévoir les décisions qui seront prises à l’issue de la période d’observation en cours, et donc d’apprécier les conséquences de ces décisions sur la situation de la société », a précisé Rodriguez Group.
Le marché des yachts de luxe a été gravement touché par la crise financière de 2008.
En 2009-2010 le groupe avait été pénalisé par des ennuis judiciaires de son président de l’époque, Alexandre Rodriguez, à la suite d’un coup de filet contre le grand banditisme marseillais.
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