Ce symposium fait suite à une première édition organisée en France en juin 2015 et s’inscrit dans le cadre du processus de Yaoundé par lequel les différents Etats riverains du golfe de Guinée se sont engagés à coopérer entre eux pour renforcer leur sécurité maritime.
Partant du constat que la mer et ses ressources sont au cœur de la sécurité des populations, du développement durable et de la prospérité économique, ce symposium vise à fédérer une communauté maritime pour agir de manière concrète dans tout le spectre de la sécurité maritime. Il constitue une occasion privilégiée pour échanger sur les défis à relever par les marines du golfe de Guinée en lien avec leurs partenaires des pays qui se déploient régulièrement dans la zone.
« Conformément à ses idéaux de paix, le Sénégal s’est toujours engagé pour entretenir des rapports de bon voisinage avec les pays avec lesquels il partage des frontières, explique le contre-amiral Diagne. C’est pourquoi nous avons voulu, dans un esprit de sécurité collective, mettre en place des architectures de coopération sécuritaire dans le domaine maritime. Ce symposium donne une opportunité aux chefs d’état-major des pays de la région de revisiter la coopération opérationnelle entre les ma¬rines dans la lutte contre les menaces en mer. »
Soucieux d’apporter son soutien à ce processus vertueux, le chef d’Etat-major de la marine française, l’amiral Christophe Prazuck, ajoute : « La marine française est aux côtés des marines riveraines du golfe de Guinée qui assurent la sécurité maritime et contribuent à la prospérité économique. Les deux jours d’échanges et de travaux permettront ainsi de définir une feuille de route concrète pour une mer plus sûre, source de développement ».
A propos de la Marine nationale française
La Marine nationale est engagée en permanence sur toutes les mers du monde pour :
– dissuader : au-moins un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) déployé en permanence depuis 1972 ;
– protéger : l’ensemble des unités de la Marine contribue à la protection des Français et du territoire (défense maritime du territoire, défense de la souveraineté, lutte contre les trafics en mer, sauvegarde de la vie humaine) ;
– intervenir : en mer, au-dessus de la terre (participation aux opérations terrestres par aviation embarquée et patrouille maritime) et à terre (commandos marine).
La Marine agit en permanence et participe ainsi au recueil de renseignements, à l’évaluation du contexte stratégique et au rayonnement international de la France.
La Marine nationale, c’est : 39 000 marins ; 10 sous-marins ; 72 navires de combat et de soutien ; près de 200 avions de chasse, de patrouille, de surveillance et des hélicoptères.
365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe. Elle dispose de 35 bâtiments, d’au-moins 1 sous-marin nucléaire lanceur d’engins à la mer, de 5 aéronefs en vol, de fusiliers et commandos marine déployés, soit près de 4 500 marins sur, sous et au-dessus de la mer et sur terre pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité de tous les Français – y compris à l’étranger.
En 2017, la Marine va recruter et former plus de 3 500 marins âgés de 16 à 29 ans, d’un niveau scolaire allant de la 3ème à bac+ 5. Pour entretenir ses savoir-faire et maintenir sa capacité opérationnelle, la Marine recrute chaque année de futurs marins dans plus de 50 métiers. Elle s’appuie sur le réseau des 47 Centres d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) répartis en métropole et outre-mer. Plus d’infos sur :
www.êtremarin.fr