Selon Frédéric Cuvillier, les grands ports maritimes doivent « avoir une vision globale de la chaîne logistique, pouvoir offrir un transport cohérent de bout en bout, fiable et compétitif, et bénéficier d’infrastructures de transport terrestre améliorées pour la desserte de leur hinterlands, afin de pouvoir coordonner la chaîne logistique d’approvisionnement des territoires ».
Les ports a-t-il précisé, doivent également « jouer un rôle dans le développement d’activités industrielles (énergie, chimie, industrie lourde…), dans le respect des contraintes environnementales et de la prévention des risques technologiques. Les nœuds logistiques des ports permettent aux industriels de gagner en compétitivité sur les coûts de transport ».
L’État aidera les ports à répondre avec souplesse, par le biais de procédures administratives simplifiées, aux demandes d’implantation des industriels, s’appuyant sur un tissu local innovant ou, à l’inverse, sur des programmes à l’échelle européenne.
Cette stratégie nationale portuaire, a confirmé le ministre, sera mise en place par le gouvernement d’ici la fin de l’année.