Dans un contexte de crise sans précédent, Soazig Palmer Le Gall, Présidente de l’organisation de producteurs (OP) Les Pêcheurs de Bretagne, sonne l’alarme au nom des 675 navires et 2 500 marins qu’elle représente :
« Les conditions actuelles sur les prix du gasoil, mais aussi des équipements et fournitures, ne permettent plus une juste rétribution du travail à la pêche. Elles menacent sérieusement l’équilibre financier et la pérennité de nombreux armements ainsi que leurs bateaux, des petits canots côtiers aux plus grands navires hauturiers. »
« Afin d’y remédier, l’OP Les Pêcheurs de Bretagne sollicite des mesures simples, promesses de campagne toujours ineffectives, mais aussi des signes d’appréciation envers une profession historiquement inscrite pour la souveraineté française en matière d’alimentation, et pleinement engagée sur des pratiques toujours plus vertueuses et durables à l’échelle européenne. »
Elle demande : la pleine application de la remise de 35 centimes accordée par le gouvernement Castex le 16 mars 2022 ; le déplafonnement de la règle européenne de minimis qui ne permet pas une aide à la hauteur des dépenses pour les armements comptant plusieurs bateaux ; la considération des métiers, efforts et savoir-faire spécifiques de la pêche professionnelle dans les encadrements juridiques et techniques définis à Bruxelles : niveaux des quotas, interdictions de captures, mesures techniques, fermetures de zones…
Avec environ 2 500 marins répartis sur 675 navires pour 90 000 tonnes de poisson vendues chaque année, Les Pêcheurs de Bretagne représente la plus importante organisation de producteurs (OP) en France dans le secteur de la pêche. Elle se donne pour objectif « d’assurer au niveau européen l’exercice rationnel de la pêche, ainsi que l’amélioration des conditions de travail et de commercialisation de ses adhérents. »
Pour en savoir plus : www.pecheursdebretagne.eu