Plus de 3 000 militaires français et étrangers, plus de 20 bâtiments de surface et plus de 40 aéronefs en Atlantique et Manche vont être engagés dans cet exercice interarmées, interallié, multi-milieux et multi-champs.
Polaris 25 va mobiliser la Marine nationale dans une logique de combat depuis les bases navales jusqu’à la haute mer, dans les conditions du réel.
Des menaces hybrides à l’action amphibie en milieu contesté, en passant par le soutien au combat, cet exercice « grandeur nature » propose une densité rare d’entraînements à l’ensemble des militaires, unités et état-major engagés.
Le scénario réaliste permet de se préparer aux spécificités du combat moderne, alliant les aspects terrestre, maritime, aérien, cyber, fonds marins, cyberespace, espace, guerre électronique ou encore le champ informationnel, tout en stimulant l’inventivité et la combativité des militaires.
Polaris 25 vise aussi à renforcer l’interopérabilité avec les alliés et partenaires participants : Allemagne, Brésil, Espagne, États-Unis, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, dont un task group de l’OTAN.
Cette 1ère édition de Polaris en Atlantique se distinguera par sa durée et sa complexité avec la volonté affichée d’accroître la résilience des équipages en durcissant leur préparation face aux défis d’aujourd’hui.
Le concept Polaris, lancé en 2021, traduit la vision stratégique du chef d’état-major des armées (CEMA) de « gagner la guerre avant la guerre et d’être prêt à s’engager en haute intensité ». Il répond également au plan stratégique du chef d’état-major de la Marine (CEMM) « Marins de combats » visant à durcir la Marine, renforcer sa capacité immédiate à combattre et lui permettre de conserver cette supériorité dans l’espace aéromaritime.