Pour leurs opérations extérieures d’envergure (Afghanistan, Mali, etc.), la France et l’OTAN contractent en effet habituellement avec des compagnies russe et ukrainienne pour le transport de matériels lourds par avions gros porteurs de type Antonov AN 124-100.
Moscou pourrait donc, à son tour, agir pour mettre un terme à ces contrats d’affrètement, indispensables tant pour le désengagement des troupes de l’OTAN d’Afghanistan que pour l’acheminement de matériels lourds de l’armée française sur ses théâtres d’opérations extérieures.
En janvier 2013, dans le cadre de l’opération Serval, la France avait sollicité la Russie pour acheminer par avions Antonov des matériels lourds au Mali.
Cela n’a pas echappé au très expérimenté ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dont la réaction, goguenarde, ne trompe pas : « J’ai appris que nos compagnies privées bénéficiaient de contrats avec différents pays, y compris avec le ministère français de la Défense... ».
A suivre.