7 novembre 2022, les prises de parole se succèdent lors de l’une des trois réunions annuelles du Conseil de l’Autorité internationale des fonds marins.
Ce qui se joue ici : l’élaboration d’un cadre juridique international contraignant visant, à l’avenir, l’autorisation de l’exploitation minière des fonds marins.
Mais au même moment, lors de la COP climat de Charm El-Cheikh, la nouvelle tombe : le président de la République française se prononce pour l’interdiction de l’exploitation des grands fonds marins au-delà des zones de juridiction des Etats. C’est l’étonnement parmi les 36 Etats du Conseil qui travaillaient depuis plusieurs années sur un projet de code minier respectueux de l’environnement marin.
Pourquoi ? Qu’est-ce qu’implique l’exploitation minière des fonds marins ? Et surtout, quelles en seraient les conséquences pour les fonds marins de nos territoires d’Outre-Mer ?
Pour en parler, le CESM a aujourd’hui le plaisir de recevoir Monsieur Olivier Guyonvarch, représentant permanent de la France auprès de l’Autorité internationale des fonds marins basée à Kingston en Jamaïque. Et par ailleurs, ambassadeur de France en Jamaïque.