Chalutiers chinois
«Nous avons régulièrement été accompagnés par des bancs de dauphins ou par quelques baleines, ce qui était fantastique » explique l’aventurier qui n’a pas manqué d’établir un triste constat tout au long de la côte africaine « je suis attristé de constater le nombre chalutiers battant pavillon chinois qui pullulent dans cette partie de l’Atlantique. Cette façon de pêcher va poser de gros problèmes dans les océans. A côté de cela, la quantité de débris qui flottent à la surface de l’eau est ahurissante ».
La Namibie, pionnière en matière de protection de l’environnement
Pendant les 15 prochains jours, le Suisso-Sud-africain va réaliser une mini-expédition, entouré d’amis et de partenaires, en 4×4 tout terrain à travers le Namib, le plus vieux désert du monde, avant de se lancer dans une traversée à pied, en solitaire et sans assistance dans la région de Kunene dans le nord du pays, soit une distance de 400 km.
Ce périple à travers le Namib lui permettra de témoigner des mesures prises par le gouvernement namibien, le premier pays du continent à inscrire la protection de l’environnement dans sa constitution.
Le gouvernement a en effet adopté une loi autorisant les communautés à créer des aires de conservation et leur accordant le droit de gérer elles-mêmes leurs ressources naturelles. À ce jour, 235 000 personnes partout en Namibie se sont regroupées et ont créé 59 aires de protection spéciales, qui couvrent 132 000 km² – un sixième du territoire national – d’habitats naturels essentiels pour la faune. En 1982, le Kunene n’abritait plus que 400 antilopes gemsbok, 600 springboks et 450 zèbres. Aujourd’hui, l’on estime à 29 000 le nombre de gemsbok, et l’on dénombre environ 175 000 springboks et 18 800 zèbres. Ce spectaculaire rétablissement a mené à une forte hausse du nombre de prédateurs, notamment les lions, léopards et guépards.
Le Bostwana, le retour aux sources
Toujours seul et à pied, Mike Horn traversera ensuite, fin juin, le delta de l’Okavango du Botswana, le second plus grand delta intérieur du monde. Il suivra les antilopes et se déplacera si besoin à la nage et en canoë. Un sol qu’il avait déjà foulé en 1984, à 18 ans, lorsqu’il était engagé dans les forces spéciales sud-africaines, impliquées dans la guerre civile angolaise. C’est à cette époque qu’il a été initié aux premières techniques de survie. Une école de discipline et d’autonomie qui lui ont donné le goût de l’aventure et de la vie.
Pendant ce temps, son bateau restera à l’ancre à Walvis Bay, là-même où Mike Horn a accosté ce 1erjuin. Il prendra ensuite la direction de Cap Town, sa ville natale en Afrique du Sud. Une étape chargée d’émotion puisqu’il y retrouvera de jeunes explorateurs présents lors de sa précédente expédition de quatre ans Pangaea. Ils profiteront de l’occasion pour plonger avec les grands requins blancs afin de sensibiliser le grand public à la préservation de cette espèce menacée.
En savoir + : www.mikehorn.com
Source : presse@ycm.org