Depuis samedi, l’ordre est inchangé en tête de la New York – Vendée (Les Sables d’Olonne). A un peu plus de 300 milles de l’arrivée, 3,3 milles séparaient hier, lundi 6 juin, Jérémie Beyou (Maître CoQ) de son dauphin, Sébastien Josse (Edmond de Rothschild). Troisième, à 28,9 milles, Alex Thomson (Hugo Boss) n’est pas disqualifié pour la victoire : plus le vent est petit, plus l’aléa est grand. Les trois hommes de tête n’ont pas eu d’autre choix que de se jeter dans la gueule du grand méchant mou. C’est lui qui, le souffle court, va régner sur le Golfe de Gascogne toute la semaine. Autant le Gascogne peut se révéler être, notamment à l’automne, un des plans d’eaux les plus complexes et oppressants de la planète, avec ses vents tonitruants et ses eaux déchirées par les vagues, autant il peut traîner en langueur quand arrive l’été. Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, figurez-vous que l’été pointe son nez…
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