Cette initiative a été lancée par l’agglomération brestoise à l’occasion de la 10e édition de la Sea Tech Week, semaine internationale des sciences et technologies de la mer, qui rassemble tous les deux ans dans la cité du Ponant les experts internationaux des différentes disciplines liées à la mer.
« Il m’appartient de lancer officiellement le Campus mondial de la mer, de célébrer sa naissance, après plusieurs mois de gestation », s’est félicité le maire PS de la seconde métropole de Bretagne et président de BMO, François Cuillandre, faisant état d’une « ambition régionale », « nationale » et « internationale ».
Le campus, qui comprend quelque 200 structures, entend promouvoir la recherche, rapprocher laboratoires et entreprises et aider les PME à se développer, pour le rayonnement de l’économie maritime durable.
De nombreux grands établissements spécialisés dans le maritime sont en effet implantés à Brest ou dans ses environs, à l’instar de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), dont le siège doit être prochainement transféré de Paris à Brest, de l’Institut universitaire européen de la mer (IUEM), du Service hydrographique et océanologique de la Marine (SHOM), de l’Institut Polaire Paul-Emile Victor ou encore de la Station biologique de Roscoff (Université Paris VI/CNRS).
« Si on ne réunit pas nos forces, on peut très rapidement être déclassés » au niveau international, a estimé Eric Vandenbroucke, directeur du Technopôle Brest-Iroise, lors d’une présentation à la presse de cette initiative.
Dans le cadre du Contrat de plan entre l’Etat et la région (CPER) Bretagne, le Campus mondial de la mer a déjà obtenu le financement d’équipements de recherche à hauteur de 44 millions d’euros sur 2015/2020.
Le Campus ambitionne également de faire venir à Brest une antenne de l’Université des Nations unies (UNU) ou encore d’installer un laboratoire de recherche en écologie marine au sein même du parc Océanopolis de Brest.