Les autorités de l’île de Hainan (sud) ont adopté cette semaine des dispositions permettant à ses forces de l’ordre « de monter à bord, de saisir et d’expulser les navires étrangers entrant dans les eaux de la province », selon le Global Times.
Parmi les activités définies comme illégales se trouve le fait de « mener une campagne de relations publiques menaçant la sécurité nationale » ou simplement de jeter l’ancre dans les eaux chinoises.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que « la gestion de la mer relevait du droit légitime d’un Etat souverain ».
La souveraineté sur la mer de Chine du Sud, que Pékin revendique en quasi-totalité, est à l’origine de conflits avec Hanoi et Manille, qui ont récemment pris des mesures contre les Chinois porteurs de passeports sur lesquels figure la frontière maritime contestée.
Des parties de cette mer sont revendiquées par le Vietnam, les Philippines – ces deux pays ayant refusé de tamponner les nouveaux passeports chinois – ainsi que Bruneï, la Malaisie et Taïwan.
Sur quelque 2 millions de kilomètres carrés, la mer de Chine du Sud est au carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial et recèle des hauts-fonds riches en pétrole et en gaz, ainsi que d’importantes ressources halieutiques.