« Cette contribution répond aux besoins exprimés par la région Hauts-de-France et validés par le protocole de financement et de gouvernance adopté le 8 juillet dernier, qui fixe les participations financières de l’ensemble des acteurs », ont indiqué les deux régions.
Le coût du Canal Seine-Nord, qui se veut une option alternative au trafic routier sur un axe économique important, devrait avoisiner les 4,5 milliards d’euros: 1,8 milliard de l’Union européenne, 1 milliard de l’État, 1 milliard des collectivités – dont 302,65 millions des Hauts-de-France – 0,7 milliard d’emprunt.
Longue de 107 km, située entre Compiègne et le canal Dunkerque-Escaut, la nouvelle infrastructure reliera les bassins de la Seine et de l’Oise au réseau européen à grand gabarit du nord de l’Europe. Son exploitation est prévue pour 2023 au plus tôt.
Selon la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, « le Canal Seine-Nord Europe s’inscrit dans les priorités environnementales de la région » avec « un double bénéfice pour les Franciliens: lutter contre la pollution de l’air et réduire les embouteillages ».
Son homologue des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, s’est quant à lui réjouit de ce que « cet ambitieux projet » soit en passe « de devenir une réalité ».