Cette proportion, à contresens de celle observée au niveau mondial, où on mange plus de poisson issu de l’aquaculture que de la pêche depuis 2014, est notamment due à la nature des produits consommés en France, en particulier le colin d’Alaska ou le thon en boîte.
Les Français consomment en moyenne 34 kilos de poisson par an et par habitant.
La pêche française a redressé la tête en terme de chiffre d’affaires ces dernières années, malgré la réduction du nombre de navires et de marins embarqués, selon les derniers chiffres de l’organisme public FranceAgriMer.
Le chiffre d’affaires a ainsi augmenté entre 2013 et 2015, avant de se maintenir en 2016, à 644 millions d’euros, notamment grâce à l’augmentation des prix, les volumes accusant une légère baisse.
Pour soutenir cette dynamique, l’association va lancer prochainement une campagne de communication destinée à promouvoir le poisson collecté par les pêcheurs français réunis sous le label « Pavillon France ».
Cette campagne, aux visuels bleu-blanc-rouge, et dont le slogan est « mangez frais, mangez français », comportera des spots télévisés de 30 et 10 secondes, ainsi que 2.000 animations en grande et moyenne surface.
FFP souhaite promouvoir une production « durable ».
Elle fait valoir son soutien à la modernisation des bateaux, notamment pour les équiper de moteurs qui consomment moins d’énergie, ou à des études pour déterminer l’état de la ressource.
Une campagne sur les réseaux sociaux est également prévue.