Les études et analyses montrent que le virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse (VNHI) attribuable aux fermes de saumon atlantique des îles Discovery (ouest) est minime », selon ce ministère.
Ce virus trouve son origine dans l’océan Pacifique et touche principalement le saumon sauvage, mais « c’est le saumon de l’Atlantique d’élevage qui est plus vulnérable à cette maladie », selon la même source.
Toutefois, note une des études scientifiques, en cas d’épidémie « le VNHI serait disséminé dans le milieu marin à mesure que les saumons atlantiques d’élevage infectés excrètent le virus ».
Dès lors, les jeunes saumons sauvages du fleuve Fraser, les plus vulnérables, « seraient sans doute exposés au virus pendant leur migration » en nageant aux abords des fermes aquacoles infectées, souligne la même étude.
Cependant, les pratiques actuelles des ressources halieutiques avec les campagnes de vaccination ou l’éradication du poisson contaminé, permettent de réduire le risque au minimum, selon le ministère.
Outre le saumon, la nécrose hématopoïétique infectieuse touche plusieurs autres espèces de poissons comme l’esturgeon blanc, la truite, l’omble chevalier ou le grand brochet.