En provenance de Pékin, le président participera mercredi en fin d’après-midi à la quatrième réunion du Med-7, un forum informel qui rassemble depuis 2016 la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, Chypre et Malte. Leurs dirigeants se retrouveront pour un dîner à la Villa Madame, à la périphérie de Rome.
« Il y aura une discussion libre autour de trois thèmes: la question migratoire, l’avenir de la zone euro, et la préparation des élections européennes de 2019, avec le projet de listes transnationales et les consultations citoyennes », l’une des initiatives avancées par Emmanuel Macron pour refonder l’Europe, a indiqué l’Élysée.
Ce forum s’était réuni une première fois en 2016 à Athènes à l’initiative de la Grèce, dans un contexte de fractures entre les pays du nord de l’Europe et ceux du sud, dont certains ont traversé une crise économique au début de la décennie.
Mais « ce n’est pas aujourd’hui un bloc de pays qui seraient dans une logique de confrontation », affirme l’Élysée.
Jeudi, M. Macron doit rencontrer le président de la République italienne Sergio Mattarella et le président du Conseil Paolo Gentiloni. Il visitera avec ce dernier le Domus Aurea (Maison dorée), l’immense palais que fit construire Néron en 64 avant JC avant d’être presque entièrement détruit.
Selon l’Élysée, Paris et Rome entretiennent actuellement des « relations étroites » et « très proches sur les questions européennes ».
Mais elles sont suspendues aux résultats des élections législatives du 4 mars, qui s’annoncent très incertaines dans la péninsule.
Le dernier sommet bilatéral, le 27 septembre à Lyon, avait permis de régler le différend sur la prise de contrôle du chantier naval STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) par son concurrent italien Fincantieri.