Engie a remporté en consortium en 2014 l’appel d’offres pour la construction de ce parc éolien en mer de près de 500 mégawatts, qui prévoit d’installer 62 éoliennes au large du Tréport.
Le projet est contesté en Normandie, notamment par les pêcheurs locaux qui critiquent la zone choisie. L’AFB doit se prononcer dans deux semaines. Un avis défavorable le remettrait en cause.
« Il faudra regarder dans quelle mesure les (projets) suivants sont porteurs des mêmes risques mais (…) pour toute la filière, ce serait un signal très négatif », a affirmé Isabelle Kocher, en marge de ses voeux à la presse.
Outre le parc, Engie est en train de développer un autre parc éolien en mer près de l’île de Noirmoutier. L’espagnol Iberdrola en développe un et EDF deux.
Auditionné mi-décembre par l’agence, Engie a proposé plusieurs modifications pour rassurer les pêcheurs et réduire l’impact du projet sur l’environnement.
« Les premiers (projets) d’une série sont toujours regardés avec plus d’inquiétude, c’est normal », a estimé Isabelle Kocher.
« Nous avons changé des paramètres importants du projet », a-t-elle expliqué, et si le coût de ces modifications « n’est pas nul », il est « supportable » car Engie a « pu le prendre en compte en gagnant sur l’efficacité de (ses) processus par ailleurs », a-t-elle dit.
mhc/jmi/fka/DS
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