Le trafic de la filière « céréales et oléagineux », premier trafic portuaire, a ainsi connu une baisse sensible de 15%, à 3,2 millions de tonnes, indique le port dans un communiqué.
« Le port a souffert de la très mauvaise récolte de la campagne céréalière 2016, dont les effets ont été particulièrement visibles au premier semestre ». Par ailleurs, « la conjugaison des prix bas, de la parité euro/dollar et d’excellentes récoltes de la mer Noire ont freiné les échanges commerciaux français sur ce type de produits au cours du deuxième semestre », selon la même source.
La filière « produits pétroliers », deuxième trafic portuaire, enregistre également un recul de 8,7%. En cause, un incident survenu en début d’année ayant entraîné un arrêt au sein d’une des deux entreprises exploitantes, et des travaux d’aménagement réalisés pendant l’été.
Les « produits forestiers et papetiers » reculent de 10,4%, après une hausse de 11% en 2016. En revanche, les « vracs agricoles » grimpent de 25,3%, confirmant une « croissance solide » de la filière.
La hausse de 13,3% des « produits du BTP » reflète la reprise du secteur du bâtiment et la montée en puissance d’un nouvel outil de broyage de ciment de l’entreprise Eqiom inauguré en juin 2017 sur le site rochelais.
Parallèlement, l’accueil de paquebots de croisière, d’avril à octobre, a bondi : + 17% pour le nombre de passagers (49.000) et +26% pour le nombre d’escales (39 escales).
« Le niveau de trafic 2018 devrait être très bon, avec une croissance attendue à deux chiffres, confirmant la tendance d’évolution dynamique de l’activité portuaire rochelaise », conclut le bilan.