Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi à 1.219 points, contre 1.125 points une semaine auparavant.
« La semaine a été plus active, après un début d’année un peu poussif. Les échanges reprennent et de nombreux affréteurs signent sur des prix un peu plus élevés », ont commenté les analystes du courtier Fearnleys.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires « Capesize », forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1.772 points, remontant après être tombé lundi à 1.445 points, son plus bas niveau depuis cinq mois et demi, contre 1.493 points une semaine auparavant.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie « Panamax » a terminé vendredi à 1.492 points, à son plus haut depuis un mois, contre 1.333 points une semaine auparavant.
Du côté des pétroliers, si les transporteurs de produits distillés ont pu négocier des prix plus élevés, les taux demandés par les transporteurs de brut ont reculé sur la semaine.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a terminé à 623 points vendredi, remontant après avoir atteint lundi son plus bas en deux mois à 564 points, contre 567 points sept jours auparavant.
L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fioul lourd, a fini vendredi à 682 points contre 705 points la semaine précédente.
« Le marché est dans un état déplorable. Trop de vieux navires sont disponibles en février et mars, et cela pèse sur les prix », ont résumé les courtiers de Howe Robinson.