Ce nouveau bassin, qui va détrôner celui de Valence en Espagne au titre de plus grand d’Europe, représente un volume d’eau de 10.000 m3, soit quatre piscines olympiques. Il a fallu six semaines pour le remplir entièrement, a indiqué la direction de Nausicaá.
Long de 60 mètres, large de 30 mètres et profond de 8 mètres, il pourra contenir entre 22.000 et 25.000 espèces marines différentes dont des requins-marteaux, des raies-aigles ou des raies manta.
« Nous voulons sensibiliser le visiteur par l’émerveillement et l’émotion », a expliqué à la presse Philippe Vallette, directeur général de cet équipement.
Quand il a fallu décider du thème de cette extension, « nous avons choisi naturellement celui de la haute mer », a expliqué M. Vallette.
Ce bassin, impressionnant par ses dimensions et par le foisonnement de la vie marine, où le visiteur pourra déambuler dans un « tunnel » sous l’eau, sera le 4e plus grand du monde, derrière celui de Macao (Chine), d’Atlanta (Etats-Unis) et de Disney en Floride (Etats-Unis), d’après la même source.
Outre le bassin, la surface d’exposition va doubler, passant de 5.000 à 10.000 m2.
Nausicaá, situé à côté de la plage de Boulogne-sur-Mer, attire chaque année 600.000 visiteurs (70% français et 30% étrangers) et espère avec cette nouvelle structure atteindre le cap du million de visiteurs annuels, venant notamment de la région parisienne.
Pour financer ces deux années de travaux d’un total de 70 millions d’euros, le premier contributeur a été la Communauté d’agglomération du boulonnais (CAB) à hauteur de 36 millions d’euros, puis la région des Hauts-de-France (28 millions) et le conseil départemental du Pas-de-Calais (6 millions). L’architecture a été confiée à Jacques Rougerie, qui a également réalisé Océanopolis à Brest.
Ouvert en 1991, Nausicaá (du nom d’une déesse de l’Odysée d’Homère) est désormais un équipement de la CAB depuis 2007.