« Cette nouvelle (…) n’est pas d’actualité, même si bien sûr nous sommes à la disposition de nos amis grecs pour continuer à travailler de manière encore plus étroite », a déclaré Florence Parly, interrogée par la presse à ce sujet en marge d’une visite sur la base de Toulon sur une des frégates qui a pris part aux frappes ayant visé des installations syriennes il y a une semaine.
« Nous avons des rapports extrêmement cordiaux avec nos amis grecs, nous avons des échanges très réguliers », a ajouté la ministre française.
Le ministre-adjoint à la Défense grec Fotis Kouvelis avait confirmé vendredi matin sur la radio Skaï des informations du quotidien Kathimerini, selon lesquelles la Grèce allait louer pour cinq ans deux frégates de type Fremm à la France, ajoutant même qu’elles seraient intégrées dès cet été à sa flotte.
M. Kouvelis assurait que l’accord avait été finalisé récemment dans un échange téléphonique entre le Premier ministre Alexis Tsipras et le président français Emmanuel Macron.
D’après Athènes, des discussions sont aussi en cours entre les deux pays pour « l’achat de deux autres frégates ».
Le projet d’acquisition par Athènes de frégates françaises remonte à une dizaine d’années, mais a été gelé après le déclenchement de la crise grecque de la dette et les coupes qui ont suivi dans les budgets de défense.