A quelques semaines des vacances estivales, ce rendez-vous inédit est organisé les 29 et 30 mai par le groupe de presse Ouest-France, en partenariat avec la Confédération du nautisme et de la plaisance et le groupe Sud Ouest.
Il offrira aux constructeurs, équipementiers, sociétés de services, ports de plaisance et autorités locales une tribune pour exprimer l’inquiétude d’une filière qui se sent bien souvent entravée par de nombreux freins réglementaires.
Les Aires marines protégées, les parcs naturels marins, les zones Natura 2000 ou encore les parcs éoliens multiplient les restrictions et les interdictions de navigation, de mouillage ou de débarquement, ce qui nuira à terme au nautisme de loisir, assurent à l’unisson les professionnels.
Parallèlement, le secteur, qui génère un chiffre d’affaires annuel de 4,2 milliards d’euros, doit aussi s’adapter aux nouveaux modes de consommation (location de bateau à quai ou pour une mini croisière avec ou sans skipper, séjours courts via l’Internet etc…).
L’enjeu est donc de taille pour les professionnels. Ces nouveaux usages imposent aux ports de plaisance et aux fédérations sportives l’obligation d’une profonde mutation pour se transformer en prestataires de services.
La Confédération du nautisme et de la plaisance, qui tient depuis 2016 une conférence annuelle sur des sujets similaires, croit au développement de la pédagogie dans les clubs sportifs ou de loisirs pour apporter cette culture marine et renouveler un parc de pratiquants de plus en plus âgés, notamment pour la voile.
Pour son président, Yves Lyon-Caen, ces Assises offrent « une magnifique occasion de nourrir les réflexions et d’échanger sur des projets ». Une réflexion qui doit également, selon lui, associer les pouvoirs publics et les élus.
D’autant que selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, la France compte 13 millions de plaisanciers, sur tous types d’embarcation, du jet-ski au bateau. Un chiffre en constante augmentation.