« L’enquête se poursuit » pour « violences en réunion », « séquestration », « participation à un groupement en vue de commettre des violences » et « enregistrement et diffusion d’images violentes », a précisé le procureur de Marseille Xavier Tarabeux.
Aucun jour d’interruption de travail n’a été prescrit aux salariés de SOS Méditerranée qui étaient présents au siège de l’association lors de l’irruption des militants identitaires, au terme des examens médicaux, a-t-il précisé.
Vendredi, les militants anti migrants avaient surgi au siège de l’association en début d’après-midi et avaient été rapidement délogés par la police, après avoir déployé une banderole accusant l’ONG d’être « complice du trafic d’êtres humains ».
L’association a porté plainte et a décrit une « attaque violente », rapportant que des militants avaient « molesté » certains membres du personnel et « empêché plusieurs autres par la force » de quitter les lieux avant l’arrivée de la police.
Génération Identitaire a pour sa part affirmé avoir agi sans violences. Ce groupe, qui avait notamment par le passé pris pour cibles des mosquées, s’est focalisé ces derniers mois sur les migrants, sous la bannière « Defend Europe » déployée en Méditerranée ou dans le sud des Alpes françaises.