Si les moyens activés par l’Etat pour contenir le pétrole relâché en mer « ont permis de récupérer la quasi-intégralité du ruban d’hydrocarbures, (…) quelques résidus d’hydrocarbures, moins de 2% de la quantité globale, n’ont pas pu être pompés », rappelle le ministère dans un communiqué.
« Ces reliquats atteindront, sous forme de +boulettes+, certaines côtes du littoral méditerranée du Var et des Alpes-Maritimes », a précisé le ministère, confirmant qu' »une partie a déjà été signalée à Ramatuelle ».
Dans un communiqué mardi soir, la Préfecture du Var n’avait pu « établir avec certitude l’origine de la pollution » sur ces plages du golfe de Saint-Tropez, précisant que « des échantillons (avaient) été prélevés » pour analyse. Plus tôt dans la journée mardi, la préfecture maritime de Méditerranée avait annoncé que cette pollution « semblait provenir » du pétrole échappé lors de la collision du roulier tunisien Ulysse et du porte-conteneurs chypriote Virginia le 7 octobre au large de l’île de Beauté.
Pour contenir le phénomène en mer, les services de l’Etat déploient des filets pour récupérer ces résidus qui n’ont pu être pompés, souligne le communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire mercredi.
Mardi, des résidus d’hydrocarbures se sont échoués sur plusieurs célèbres plages de l’est du Var, dont celle de Pampelonne, rendue mythique par Brigitte Bardot, à Ramatuelle, près du Golfe de Saint-Tropez.
Mélangées à des herbes de posidonie, des milliers de boulettes visqueuses ont également touché des plages à Saint-Tropez, Sainte-Maxime et La-Croix-Valmer.
Les plages ont été fermées au public et la préfecture du Var a annoncé l’ouverture d’une cellule de crise avant d’activer le plan POLMAR (pollution maritime) terre.