Si les moyens activés par l’Etat pour contenir le pétrole relâché en mer « ont permis de récupérer la quasi-intégralité du ruban d’hydrocarbures, (…) quelques résidus d’hydrocarbures, moins de 2% de la quantité globale, n’ont pas pu être pompés », rappelle le ministère ministère de la Transition écologique dans un communiqué.
« Ces reliquats atteindront, sous forme de +boulettes+, certaines côtes du littoral méditerranée du Var et des Alpes-Maritimes », a précisé le ministère, confirmant qu' »une partie a déjà été signalée à Ramatuelle », près de Saint-Tropez.
Pour contenir le phénomène en mer, les services de l’Etat déploient des filets pour récupérer ces résidus qui n’ont pu être pompés, souligne le communiqué du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Mardi, des résidus d’hydrocarbures se sont échoués sur plusieurs célèbres plages de l’est du Var, dont celle de Pampelonne à Ramatuelle, rendue mythique par Brigitte Bardot.
Mélangées à des herbes de posidonie, des milliers de boulettes visqueuses ont également touché des plages à Saint-Tropez, Sainte-Maxime et La-Croix-Valmer.
Les plages ont été fermées au public et la préfecture du Var a annoncé l’ouverture d’une cellule de crise avant d’activer le plan POLMAR (pollution maritime)-terre.
La collision, le 7 octobre, d’un navire tunisien et d’un porte-conteneurs chypriote, alors au mouillage à environ 28 km au nord-ouest de l’île française de Corse, a provoqué une brèche dans la coque du porte-conteneurs et une pollution au fuel.