« Les opérations de nettoyage des plages de Sainte-Maxime, Ramatuelle et de l’île de Porquerolles sont en cours », a indiqué dimanche à l’AFP Emmanuel Cayron, directeur de cabinet du préfet du Var. A Saint-Tropez, l’opération empêchée par une manifestation, reprendra lundi, comme à Bormes-les-Mimosas où la pollution est « moins importante », a-t-il précisé.
A la Croix-Valmer, la côte rocheuse déchiquetée, demande une intervention spécifique, a-t-il aussi souligné.
Les communes de Gassin, Cogolin et Grimaud, également touchées par la pollution, ont été placées ce week-end « sous surveillance » après un nettoyage de surface. « Une entreprise spécialisée va intervenir comme dans les autres villes pour un nettoyage plus profond et plus fin », a ajouté M. Cayron.
« C’est un long chantier. Le traitement de la totalité des sites pas uniquement en surface prendra plusieurs mois », a-t-il prévenu.
Au total 26 plages de 9 communes ont été touchées par la pollution, avait indiqué vendredi soir la préfecture. 150 personnes sont mobilisées pour le nettoyage de ces plages fermées au public en ce début de vacances de la Toussaint.
« Nous demandons au public de ne pas aller sur les plages car le piétinement accentue la pollution et la transporte », a mis en garde M. Cayron alors que les vacances débutent sous un ciel ensoleillé dans le Sud de la France. Il est également demandé aux populations de ne pas toucher ou ramasser les galettes.
Jeudi, lors du lancement des opérations de dépollution, le préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, avait indiqué que « l’analyse » donnera la « signature du produit », sans cacher sa conviction que la pollution provenait bien de la collision du roulier tunisien Ulysse et du porte-conteneurs chypriote Virginia entrés en collision le 7 octobre au large de la Corse.