L’action AP Moeller-Maersk cédait 9,7% peu avant 10H00 GMT, à 8,5 couronnes (1,14 euro) dans un marché en recul de 0,52%.
Le bénéfice net s’est élevé à 3,2 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros) contre une perte net de 1,2 milliard en 2017. Le chiffre d’affaires a gagné quant à lui 26% sur un an, à 39 milliards de dollars.
La vente de Maersk Oil à Total pour 7,45 milliards de dollars annoncée en 2017 s’est achevée en mars 2018 et permet au groupe d’enregistrer un gain comptable de 2,6 milliards de dollars pour l’année 2018.
« En 2018, nous avons accéléré notre transformation et amélioré nos résultats malgré une croissance des volumes (…) plus faible que prévue et une hausse du prix du carburant », a déclaré Søren Skou, le PDG du groupe, dans le rapport annuel.
Cependant, « nous devons encore améliorer notre rentabilité par rapport à 2018 », a-t-il ajouté.
– Restructuration –
« 2018 a été marquée par la mise en place des fondations de nos activités futures, nous avons également fait des progrès significatifs dans la transformation » de l’entreprise, s’est de son côté félicité son président Jim Hagemann Snabe.
L’année dernière, Maersk a annoncé la vente d’une part de ses actions dans le groupe énergétique français Total et la redistribution à ses actionnaires d’une partie de ses actions restantes, se rapprochant d’un désengagement complet du secteur de l’énergie.
Maersk souhaite également à cette fin se séparer de sa filiale de forage Maersk Drilling, mais peine à la vendre à un autre acteur dans un secteur parapétrolier toujours en surcapacité.
Le géant maritime a toutefois annoncé l’entrée en Bourse de la filiale à compter d’avril 2019, lui permettant ainsi de poursuivre son recentrage sur le transport et la logistique.
Pour 2019, le groupe s’attend à un Ebitda légèrement plus élevé qu’en 2018, à 4 milliards en normes comptables IFRS (5 milliards hors normes comptables)- contre 3,8 milliards l’année dernière, mais inférieur aux attentes des analystes. Maersk dit également craindre les incertitudes liées à la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.
« Les prévisions de Maersk pour 2019 font l’objet d’incertitudes considérables en raison du risque actuel de nouvelles restrictions au niveau du commerce mondial et d’autres facteurs ayant une incidence sur les taux de fret des conteneurs, les prix et le taux de change », a indiqué le groupe.
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A.P. MOELLER-MAERSK
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