« Après une phase de design de trois ans, Belgium Naval & Robotics (le consortium composé des deux groupes, NDLR) lancera la phase de production des navires et des systèmes de drones avec une première livraison attendue en 2024 », a indiqué Naval Group dans un communiqué mercredi.
« Le contrat de près de deux milliards d’euros durera dix ans », a-t-il précisé.
Le consortium propose un navire militarisé de 2.800 tonnes spécialisé dans la guerre des mines avec des caractéristiques militaires (discrétion acoustique et électromagnétique, résistance aux chocs) adaptées à l’emploi opérationnel visé par les marines belge et néerlandaise.
Le navire intègre un système de mise en oeuvre et de récupération pour les drones de surface INSPECTOR 125 d’ECA Group.
Les systèmes de drones embarqués sur ces navires sont les dernières générations de drones développés par ECA Group. La solution inclut notamment des drones sous-marins A18-M, des sonars remorqués T18-M et des systèmes d’identification et de destruction de mines (Mine Identification & Destruction Systems, MIDS).
Une part significative du contrat sera réalisée en Belgique par Belgium Naval & Robotics, notamment la production de certains équipements du navire et de tous les drones navals. Le contrat prévoit un plan de coopération auquel 39 partenaires belges sont associés, et sa notification va permettre de parvenir à une cinquantaine d’accords.
Le contrat devrait ainsi générer 350 emplois par an en moyenne en Belgique, selon Naval Group.
Pour Naval Group, la notification de ce contrat par les marines belge et néerlandaise, qui sont « une référence en déminage sous-marin au sein de l’OTAN », « est un atout majeur à l’export ».
« Ce nouveau succès en Belgique devrait générer de nombreuses retombées commerciales à l’export dans les prochaines années », a estimé le groupe, qui « prévoit un nombre important de ventes complémentaires de navires de chasse aux mines dans un avenir proche ».
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