Des deux entreprises qui ont répondu à l’appel d’offres « nous avons choisi la proposition (…) qui garantit la production industrielle. La production de navires continuera », a déclaré le Premier ministre Zoran Milanovic.
Plus de 95% des parts du chantier, situé à Trogir (centre), seront vendues à l’entreprise Kermas Energija à un prix symbolique d’une kuna (0,13 euro).
Le coût de la restructuration du chantier naval est estimé à plus de cinq milliards de kunas (quelque 665 millions d’euros), dont l’Etat fournira trois milliards, selon une décision du gouvernement.
Kermes Energija s’est engagée à maintenir l’activité de base de l’entreprise, mais aussi à contruire une zone de tourisme et un port touristique.
La restructuration des chantiers navals largement subventionnés par le gouvernement est l’une des questions les plus importantes que la Croatie doit résoudre avant d’intégrer l’UE en 2013.
Sur les cinq chantiers navals qui ont été contrôlés par l’Etat, celui de Kraljevica a fait faillite et le plus grand, Brodosplit, a été vendu à la compagnie locale DIV.
Uljanik est le seul de ces chantiers qui a dégagé des profits. Le gouvernement a mis en place un système d’achat des actions de la part des employés.
Les chantiers navals en Croatie comptent plus de 10.000 employés, mais leurs pertes accumulées au cours de 20 dernières années sont estimées à environ 3,7 milliards d’euros.