Ces restrictions sont justifiées par une « augmentation des activités militaires et la tension politique croissante dans la région, qui représentent un risque pour les opérations de l’aviation civile américaine » accompagné d’un risque d' »erreur d’identification », a indiqué l’Administration aéronautique fédérale américaine.
« Le risque pour l’aviation civile américaine est démontré par le missile sol-air iranien ayant abattu un système d’aéronef américain sans pilote », a-t-on ajouté de même source.
L’Iran a abattu tôt jeudi matin un drone américain qui se trouvait selon lui dans son espace aérien, ce que contestent les Etats-Unis.
Washington et Téhéran se sont livrés toute la journée à une guerre de communication sur la localisation exacte du drone de l’US Navy au moment de la frappe.
Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a assuré que des morceaux de l’appareil avaient été retrouvés dans les eaux territoriales iraniennes, « à l’endroit où il a été abattu ».
De son côté, le Pentagone a assuré qu’il se trouvait à 34 km des côtes iraniennes et n’avait « à aucun moment » violé l’espace aérien iranien.
Selon le commandement central des forces américaines, le drone a été abattu par un missile sol-air iranien au-dessus du détroit d’Ormuz. Ce détroit est un point de passage stratégique pour l’approvisionnement mondial de pétrole, près duquel deux tankers ont été attaqués le 13 juin, environ un mois après des sabotages contre quatre navires à l’entrée du Golfe.