Dans une série de tweets matinaux, M. Trump, qui a annulé in extremis des frappes contre des cibles iraniennes en représailles à la destruction d’un drone de l’US Navy, a souligné que la protection de voies de navigation dans le Golfe n’est pas pour lui une priorité.
« Nous n’avons même pas besoin d’être sur place dans la mesure où les Etats-Unis sont désormais (de loin) le premier producteur d’énergie au monde! », a-t-il avancé, avant de résumer les exigences « très simples » de Washington vis-à-vis de Téhéran: « Pas d’armes nucléaires, pas de soutien au terrorisme ».
Poursuivant sur ce thème, il a appelé les autres pays importateurs de pétrole à monter en première ligne.
« 91% des importations chinoises de pétrole passent par le détroit d’Ormuz, 62% pour le Japon, et c’est pareil pour nombre d’autres pays », a souligné le milliardaire républicain. « Pourquoi protégeons-nous ces voies de navigation (depuis de longues années) pour d’autres pays sans la moindre compensation? ».
« Tous ces pays devraient protéger leurs propres navires dans ce qui a toujours été un passage dangereux », a-t-il encore écrit.
Le détroit d’Ormuz, qui relie le Golfe persique à la mer d’Oman, reste la voie de navigation quasi-exclusive entre les producteurs d’hydrocarbures du Moyen-Orient (Arabie saoudite, Koweït, Qatar, Emirats arabes unis, Irak et Iran) aux marchés d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord. Il est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 kilomètres environ.