La Cour, principal organe judiciaire de l’ONU, avait annoncé en février 2017 qu’ele était compétente pour juger le désaccord.
La CIJ indique dans un communiqué qu’elle « tiendra des audiences publiques en l’affaire » du 9 au 13 septembre au Palais de la paix, son siège à La Haye. Les représentants des deux pays auront l’occasion de s’exprimer.
La Somalie et le Kenya se disputent de vastes secteurs maritimes de plus de 100.000 km2 au sein desquels Nairobi a déjà accordé trois permis d’exploitation pétrolière à la compagnie italienne ENI SpA qui sont contestés par Mogadiscio.
Selon la Somalie, située au nord-est du Kenya, la frontière maritime devrait s’étirer en direction du sud-est, selon une ligne médiane entre les deux pays.
A l’opposé, Nairobi revendique pour délimitation une ligne droite partant de la frontière terrestre entre les deux pays vers l’Est et rappelle qu’il exerce sa souveraineté sur la zone contestée depuis 1979, lorsqu’il a proclamé les limites de sa zone économique exclusive.
La Somalie s’était tournée vers La Haye en 2014, assurant que des négociations diplomatiques n’avaient pas permis de résoudre le désaccord entre les deux pays.
Une décision des juges de la CIJ, créée en 1946 pour régler les différends entre Etats membres, pourrait prendre plusieurs années.
smt/jh
ENI