Les rives de la Garonne ont accueilli 35 escales en 2012, et devraient attirer en 2013 entre 39 et 42 escales, selon les prévisions du port, présentées vendredi à Bordeaux par le directeur de Bordeaux Port Atlantique, Christophe Masson.
L’avantage de Bordeaux, a-t-il souligné, c’est que « les paquebots peuvent arriver directement dans un centre ville ancien », datant du XVIIIème siècle, ce qui est « très rare ».
Une manne pour les commerces de la ville, alors qu’en moyenne chaque paquebot transporte quelque 2.000 touristes, a souligné le secrétaire général du port, Louis Leuret. Selon des données de l’office du tourisme, les retombées sur le territoire seraient de plus de six millions d’euros.
D’une manière générale selon l’office du tourisme, 30.000 passagers sont attendus sur les rives du fleuve en 2013, contre 11.400 en 2006.
Avec au moins 39 escales en 2013, la ville obtiendra sa meilleure performance depuis 2001, année où elle avait attiré 49 visites de grands paquebots. Elle se place ainsi cette année à la deuxième place dans la liste des destinations des croisières sur la façade atlantique, après le Havre, d’où les opérateurs acheminent en général les touristes vers Paris.
La ville de Bordeaux est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2007.