L’alerte avait été donnée durant le week-end par le croisiériste, Costa, suite à une suspicion de contamination parmi les 600 membres d’équipage présents à bord du Costa Atlantica, en réparation depuis janvier dans le port japonais.
Une première série de quatre tests avait été réalisée lundi, confirmant un cas positif, entraînant la réalisation de 57 tests supplémentaires, qui ont amené mercredi soir le nombre de cas à bord à 34.
Les résultats de 66 tests supplémentaires ont été connus jeudi, avec 14 cas positifs additionnels, a annoncé à la presse un responsable de la municipalité, Katsumi Nakata.
Les autorités espèrent pouvoir tester la totalité de l’équipage d’ici à la fin de la semaine, dont 200 à 300 pour la journée de jeudi, ont précisé les autorités.
Parmi les cas relevés, un membre d’équipage a été conduit à l’hôpital et placé sous respirateur, a-t-il précisé.
L’émergence d’un nouveau pôle de contamination dans un navire de croisière intervient moins de trois mois après les débuts de l’infection à bord du Diamond Princess, dont la gestion par les autorités japonaises avait suscité de nombreuses critiques.
L’ensemble des plus de 3.700 passagers et membres d’équipage avaient été laissés plusieurs semaines en confinement sur le paquebot, amarré dans le port de Yokohama, avec au final 700 infections et 13 décès.
Jusqu’à présent relativement épargné par la pandémie, le Japon a vu la croissance du nombre de malades s’accélérer ces dernières semaines, avec jeudi près de 12.000 cas et environ 290 décès depuis la découverte du premier cas. Les autorités ont placé le pays en état d’urgence pour un mois jusqu’au 6 mai.