« Comme la demande mondiale continue d’être significativement touchée, nous tablons sur une baisse des volumes au T2 dans toutes les branches, potentiellement jusqu’à 20-25% », a souligné le directeur-général du groupe, Søren Skou.
Sur le trimestre, plus de 90 navires ont été immobilisés, du fait de la baisse de la demande, notamment des échanges est-ouest. Ils pourraient être 140 entre avril et juin.
A la Bourse de Copenhague, peu avant midi (10h00 GMT), le titre du mastodonte danois perdait 5,53% dans un marché orienté à la baisse (-1,5%).
De janvier à mars, Maersk a enregistré un bénéfice net de 209 millions de dollars, contre une perte nette de 659 millions sur le même exercice il y a un an. Ses revenus sont restés stables, à 9,58 milliards de dollars.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) du 1er trimestre 2020 a grimpé de 23%, à 1,52 milliard.
Depuis la vente en 2017 de sa division pétrolière à Total, Maersk a entrepris une importante restructuration visant à se recentrer sur le transport et la logistique. Sa filiale de forage est cotée à la Bourse de Copenhague depuis avril 2019.
Le groupe ambitionne de devenir neutre en carbone à l’horizon 2050 et a rapporté une baisse de près de 42% de ses émissions sur l’ensemble de 2019.
L’entreprise opère dans 130 pays et emploie quelque 80.000 personnes dans le monde.
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A.P. MOELLER-MAERSK