Les membres d’une équipe médicale dépêchée par les autorités dans le port sicilien de Pozzallo « ont établi l’absence de problèmes sanitaires particuliers et ont également rapporté que les tensions enregistrées sur le bateau (de l’ONG SOS Méditerranée) sont en voie d’être apaisées », selon cette source.
L’équipe médicale est en train de tester les migrants pour savoir s’ils sont infectés au nouveau coronavirus, après quoi ils seront transférés à bord d’un navire de quarantaine se trouvant actuellement à Porto Empedocle, sur la côte méridionale de la Sicile.
« La situation est surveillée attentivement en vue du transbordage des migrants, prévu le lundi 6 juillet, sur le Moby Zaza », toujours selon la même source.
Bagarres, tentatives de suicide, menaces physiques envers l’équipage: la tension était devenue telle à bord que le navire humanitaire s’était déclaré vendredi en « état d’urgence », une première. Depuis jeudi, plusieurs bagarres avaient éclaté, principalement entre groupes ethniques, et six tentatives de suicide avaient été recensées.
Cela fait plus d’une semaine que le navire a effectué sa première demande d’attribution d’un port pour débarquer ces personnes, mais après plusieurs requêtes auprès des autorités italiennes et maltaises – l’un des sauvetages a été effectué à cheval sur les eaux dépendant de ces deux pays, tandis que les trois autres l’ont été dans celles de Malte -, l’Ocean Viking n’avait jusqu’ici reçu que des réponses négatives des deux pays.
Les 180 migrants, parmi lesquels des Pakistanais, des Nord-Africains, des Erythréens et des Nigérians, ont été secourus par le navire de SOS Méditerranée lors de quatre opérations distinctes, les 25 et 30 juin. 25 d’entre eux sont mineurs.
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